Régis Gautreau dans l’émission Les auditeurs ont la parole du 25 Octobre 2023
La vie est parfois faite d’imprévus qui peuvent transformer une journée moyenne en une super journée. Ah quoi, ça tient ? A rien !
Aujourd’hui alors que Régis Gautreau rentrait du marché de Pornichet après avoir essuyé les rafales de vent toute la matinée. Il remontait paisiblement dans son camion, allumait machinalement la radio. C'est alors qu'il tombait sur l’émission "Les auditeurs ont la parole" de RTL qui traitait aujourd'hui la thématique du Made In France. Il tentait alors sa chance et appelait le standard et on lui proposait de passer à l’antenne pour échanger avec Eric Brunet. Sympa, non ?
Vous pouvez retrouver le podcast de cet échange sur le site de RTL en suivant ce lien. L’intervention de Régis se déroule de 00:58:36 à 01:03:10.
Merci à Monsieur Brunet et son équipe pour leur accueil et leur bienveillance, nous espérons maintenant les retrouver sur le salon MIF expo du 9 au 12 Novembre. L'invitation est en tout cas lancée.
Vous trouverez ci-dessous une retranscription de l’échange :
EB : Eric Brunet, animateur de l’émission | RG : Régis Gautreau, fondateur de Berthe Aux Grands Pieds
Voici la retranscription :
EB : Régis est avec nous. Bonjour mon cher Régis !
RG : Bonjour Eric Brunet !
EB : Qu’est-ce que vous faites Régis ?
RG : J’ai créé une marque il y a 24 ans qui s’appelle Berthe Aux Grands Pieds 100% fabriquées en France. Je fais le salon du Made In France depuis l’origine, il y a 10 ans. On me traitait de voleurs il y a 24 ans parce que je vendais des chaussettes à 15€ la paire et aujourd’hui on me dit quel bon plan Régis !
EB : Ha donc des chaussettes de marque française ! Berthe Aux Grands Pieds et tout le monde se foutait de vous et aujourd’hui on se précipite. Alors c’est quoi votre positionnement justement ?
RG : Eric Brunet c’est très simple, je suis un extra-terrestre quand tout le monde va à droite, je vais à gauche. Aujourd’hui je ne fais pas que des chaussettes, aujourd’hui je collabore avec huit manufactures 100% françaises. Je fais des chaussettes, je fais aussi des collants. Alors, les chaussettes, je peux citer les entreprises avec lesquelles je travaille ? Parce que c’est important !
EB : Allez-y !
RG : Ceux sont de belles manufactures françaises. Alors d’abord la Manufacture Perrin, ils vont fêter leur cent ans l’année prochaine, Montceau-les-Mines, Saône-et-Loire et 40% de leur chiffre c’est Berthe Aux Grands Pieds.
EB : Vive La Manufacture Perrin
RG : Mais oui, mais oui !
EB : Moi j’adore les vieilles boites historiques comme ça, d’ailleurs on a le droit de les citer, c’est patrimonial, c’est du patrimoine à ce stade-là. Voilà !
RG : C’est important parce que vous savez... Bon après, Lener Cordier, des cabans fabriqués à Hazebrouck, des chaussures fabriquées à Montjean-sur-Loire dans le Maine-et-Loire, des gants dans l’Oise, des collants à Sotexmi dans le Sud de la France, dans les Cévennes. Écoutez, des pulls fabriqués à Nantes chez Royal-Mer. Très important. Très très belle maison ! Je vais vous dire si on ne fait pas ça, on aura plus le savoir-faire. Aujourd’hui on a trois impératifs : fabriquer 100% en France, il ne faut pas jouer sur les mots et là y a plein de choses à dire. Faut que ce soit sexy, parce que quand c’est moche c’est mort. Il faut que ce soit du très beau. N’ayez pas peur des prix, faites du très beau, cahier des charges de l’après-guerre et comme ça on fidélise une clientèle de rêve.
EB : Vous avez entendu ma femme tout à l’heure qui disait dans les lunettes….
RG : Bien sûr
EB : Elle est dans les lunettes et les marques françaises. Elle fait fabriquer en France. Et elle me dit j’ai des concurrents aujourd’hui sur l’étagère d’à côté chez l’opticien qui mettent eux aussi fabriqué en France, seulement tout vient d’Asie et ils font juste les charnières en France ou un petit truc comme ça et ils bénéficient du label fabriqué en France.
RG : Elle a raison mais j’ai une mauvaise nouvelle pour votre femme, ou une bonne, c’est-à-dire que je lance des lunettes fabriquées à Nantes. Berthe Aux Grands Pieds avec un fil de chaussette dans la matière, ça c’est prévu pour l’année prochaine, 100% fabriquées en France. Mais vous savez c’est vrai, le Made in France a un vrai sujet. J’estime qu’aujourd’hui il faut vraiment fabriquer en France, il ne faut pas tricher sur les mots, il ne faut pas rendre ambigüe la chose parce que les gens qui découvrent un jour qu’un pull est fabriqué en fait en Chine, alors qu’on croit qu’il est fabriqué en France, après on ne croit plus en rien. Il faut vraiment respecter les consommateurs. Il faut vraiment que ça soit clair. Quand c’est marqué Fabriqué en France aujourd’hui, c’est fabriqué en France, d’accord, voilà !
EB : Il est bon lui !
RG : Non, non je suis passionné. Ecoutez ce matin, j’étais sur le marché de Pornichet, parce que je fais les marchés dans l’Ouest de la France pour parler de mes produits, pour vendre mes produits. Je vends un caban à 700€. D’accord. Des chaussettes à 28€, mais c’est pas grave, on explique tout, mais oui.
EB : J’ai une grande information à vous donner
RG : Allez-y !
EB : Berthe Aux Grands Pieds, c’est le nom de votre marque ?
RG : Oui !
EB : Et bien, historiquement Berthe Au Grand Pied c’est…
RG : n’avait pas de grands pieds
EB : Oui y en a qu’un de grand pied. Vous le saviez ça ?Je ne sais plus pourquoi mais c’est dans un manuel d’histoire que j’ai découvert ça, il y a quelques années. Je ne me souviens plus pour quelle raison.
RG : Eric Brunet, très simplement je vous faisais rigoler mais c’est la vérité, le 4 juin 1999, je suis allé déposer une marque de chaussettes Berthe Au Grand Pied n’est pas déposé, j’ai dit bon je le dépose. Je l’ai déposé au singulier. Parce que la vraie, c’est la mère de Charlemagne, la femme de Pépin le Bref, 721-780, elle avait un pied bot voilà le problème. Mais oui, mais le problème Eric Brunet c’est qu’il y a un Français sur quinze qui connait l’Histoire de France. Je faisais les marchés et je me suis dit si je la mets au singulier, ils vont tous me prendre pour quelqu’un qui fait une faute d’orthographe.
EB : Mais vous avez raison !
EB : Il est formidable. Régis vous m’enverrez 752€ car je vous ai fait de la publicité gratuite. Ça va marcher comme ça maintenant.
RG : Non mais venez me voir au Made In France !
EB : Très bien on viendra vous voir. Il faut bien vivre page de réclame. Je vous embrasse. Salut Régis.
Aujourd’hui alors que Régis Gautreau rentrait du marché de Pornichet après avoir essuyé les rafales de vent toute la matinée. Il remontait paisiblement dans son camion, allumait machinalement la radio. C'est alors qu'il tombait sur l’émission "Les auditeurs ont la parole" de RTL qui traitait aujourd'hui la thématique du Made In France. Il tentait alors sa chance et appelait le standard et on lui proposait de passer à l’antenne pour échanger avec Eric Brunet. Sympa, non ?
Vous pouvez retrouver le podcast de cet échange sur le site de RTL en suivant ce lien. L’intervention de Régis se déroule de 00:58:36 à 01:03:10.
Merci à Monsieur Brunet et son équipe pour leur accueil et leur bienveillance, nous espérons maintenant les retrouver sur le salon MIF expo du 9 au 12 Novembre. L'invitation est en tout cas lancée.
Vous trouverez ci-dessous une retranscription de l’échange :
EB : Eric Brunet, animateur de l’émission | RG : Régis Gautreau, fondateur de Berthe Aux Grands Pieds
Voici la retranscription :
EB : Régis est avec nous. Bonjour mon cher Régis !
RG : Bonjour Eric Brunet !
EB : Qu’est-ce que vous faites Régis ?
RG : J’ai créé une marque il y a 24 ans qui s’appelle Berthe Aux Grands Pieds 100% fabriquées en France. Je fais le salon du Made In France depuis l’origine, il y a 10 ans. On me traitait de voleurs il y a 24 ans parce que je vendais des chaussettes à 15€ la paire et aujourd’hui on me dit quel bon plan Régis !
EB : Ha donc des chaussettes de marque française ! Berthe Aux Grands Pieds et tout le monde se foutait de vous et aujourd’hui on se précipite. Alors c’est quoi votre positionnement justement ?
RG : Eric Brunet c’est très simple, je suis un extra-terrestre quand tout le monde va à droite, je vais à gauche. Aujourd’hui je ne fais pas que des chaussettes, aujourd’hui je collabore avec huit manufactures 100% françaises. Je fais des chaussettes, je fais aussi des collants. Alors, les chaussettes, je peux citer les entreprises avec lesquelles je travaille ? Parce que c’est important !
EB : Allez-y !
RG : Ceux sont de belles manufactures françaises. Alors d’abord la Manufacture Perrin, ils vont fêter leur cent ans l’année prochaine, Montceau-les-Mines, Saône-et-Loire et 40% de leur chiffre c’est Berthe Aux Grands Pieds.
EB : Vive La Manufacture Perrin
RG : Mais oui, mais oui !
EB : Moi j’adore les vieilles boites historiques comme ça, d’ailleurs on a le droit de les citer, c’est patrimonial, c’est du patrimoine à ce stade-là. Voilà !
RG : C’est important parce que vous savez... Bon après, Lener Cordier, des cabans fabriqués à Hazebrouck, des chaussures fabriquées à Montjean-sur-Loire dans le Maine-et-Loire, des gants dans l’Oise, des collants à Sotexmi dans le Sud de la France, dans les Cévennes. Écoutez, des pulls fabriqués à Nantes chez Royal-Mer. Très important. Très très belle maison ! Je vais vous dire si on ne fait pas ça, on aura plus le savoir-faire. Aujourd’hui on a trois impératifs : fabriquer 100% en France, il ne faut pas jouer sur les mots et là y a plein de choses à dire. Faut que ce soit sexy, parce que quand c’est moche c’est mort. Il faut que ce soit du très beau. N’ayez pas peur des prix, faites du très beau, cahier des charges de l’après-guerre et comme ça on fidélise une clientèle de rêve.
EB : Vous avez entendu ma femme tout à l’heure qui disait dans les lunettes….
RG : Bien sûr
EB : Elle est dans les lunettes et les marques françaises. Elle fait fabriquer en France. Et elle me dit j’ai des concurrents aujourd’hui sur l’étagère d’à côté chez l’opticien qui mettent eux aussi fabriqué en France, seulement tout vient d’Asie et ils font juste les charnières en France ou un petit truc comme ça et ils bénéficient du label fabriqué en France.
RG : Elle a raison mais j’ai une mauvaise nouvelle pour votre femme, ou une bonne, c’est-à-dire que je lance des lunettes fabriquées à Nantes. Berthe Aux Grands Pieds avec un fil de chaussette dans la matière, ça c’est prévu pour l’année prochaine, 100% fabriquées en France. Mais vous savez c’est vrai, le Made in France a un vrai sujet. J’estime qu’aujourd’hui il faut vraiment fabriquer en France, il ne faut pas tricher sur les mots, il ne faut pas rendre ambigüe la chose parce que les gens qui découvrent un jour qu’un pull est fabriqué en fait en Chine, alors qu’on croit qu’il est fabriqué en France, après on ne croit plus en rien. Il faut vraiment respecter les consommateurs. Il faut vraiment que ça soit clair. Quand c’est marqué Fabriqué en France aujourd’hui, c’est fabriqué en France, d’accord, voilà !
EB : Il est bon lui !
RG : Non, non je suis passionné. Ecoutez ce matin, j’étais sur le marché de Pornichet, parce que je fais les marchés dans l’Ouest de la France pour parler de mes produits, pour vendre mes produits. Je vends un caban à 700€. D’accord. Des chaussettes à 28€, mais c’est pas grave, on explique tout, mais oui.
EB : J’ai une grande information à vous donner
RG : Allez-y !
EB : Berthe Aux Grands Pieds, c’est le nom de votre marque ?
RG : Oui !
EB : Et bien, historiquement Berthe Au Grand Pied c’est…
RG : n’avait pas de grands pieds
EB : Oui y en a qu’un de grand pied. Vous le saviez ça ?Je ne sais plus pourquoi mais c’est dans un manuel d’histoire que j’ai découvert ça, il y a quelques années. Je ne me souviens plus pour quelle raison.
RG : Eric Brunet, très simplement je vous faisais rigoler mais c’est la vérité, le 4 juin 1999, je suis allé déposer une marque de chaussettes Berthe Au Grand Pied n’est pas déposé, j’ai dit bon je le dépose. Je l’ai déposé au singulier. Parce que la vraie, c’est la mère de Charlemagne, la femme de Pépin le Bref, 721-780, elle avait un pied bot voilà le problème. Mais oui, mais le problème Eric Brunet c’est qu’il y a un Français sur quinze qui connait l’Histoire de France. Je faisais les marchés et je me suis dit si je la mets au singulier, ils vont tous me prendre pour quelqu’un qui fait une faute d’orthographe.
EB : Mais vous avez raison !
EB : Il est formidable. Régis vous m’enverrez 752€ car je vous ai fait de la publicité gratuite. Ça va marcher comme ça maintenant.
RG : Non mais venez me voir au Made In France !
EB : Très bien on viendra vous voir. Il faut bien vivre page de réclame. Je vous embrasse. Salut Régis.
